Depuis que la Coalition canadienne pour des eaux saines (CCES) a pris forme l’année dernière, elle exerce un véritable impact grâce au plaidoyer fédéral en faveur de la santé de l’eau douce ! Comptant maintenant 56 membres, la CCES prépare le terrain pour préconiser un changement de politique.
À la mi-janvier, la CCES a envoyé une lettre 31 signatures de membres de la Coalition à la ministre Guilbeault. trois revendications et demandant une rencontre. Sachant qu’une lettre n’est que la première étape, les membres ont continué de plaider en faveur de cette réunion. Par conséquent, la CCES a non seulement rencontré le ministre à la mi-mars, mais a également bénéficié d’une série de rencontres supplémentaires notamment avec le secrétaire parlementaire Terry Duguid ainsi que le personnel du cabinet du ministre de l’Environnement qui travaillent sur le dossier de l’eau.
Il s’agit d’excellents points de départ ! Par le biais de ces conversations, la Coalition sait que le gouvernement est au courant des trois revendications de la CCES et que ces demandes figurent toutes dans la lettre de mandat au ministre de l’Environnement et du Changement climatique Canada (ECCC) sous une forme ou une autre.
Cependant, bien qu’il soit positif que les revendications de la CCES se trouvent dans une lettre de mandat, cela ne les met pas en pratique. Considérant le dernier budget où le financement de l’eau est beaucoup moins élevé que promis, cela semble particulièrement vrai. À cet effet, la CCES continue de favoriser des points de contact avec le gouvernement et à élaborer des plans sur la meilleure façon de réagir à un budget décevant. La Coalition doit également défendre ses propres revendications en créant le matériel adéquat pour leur donner vie et faciliter leur mise en œuvre par le gouvernement. Dans cette optique, la Coalition a finalisé la position de principe de la CCES sur la création de l’Agencel canadienne de l’eau ainsi que sa position de principe sur la modernisation de la Loi sur les ressources en eau du Canada..La Coalition a abordé ces positions de principe en gardant l’équilibre à l’esprit. L’équipe les a rendues suffisamment détaillées pour qu’elles aient de la substance, tout en les gardant assez larges pour que les membres de la CCES aient la possibilité de défendre leurs propres intérêts prioritaires et/ou les enjeux liés à l’eau dans leur région géographique.
Quelle sera la prochaine démarche ? Ces positions de principe serviront « d’étoile polaire » pour guider les décisions, mais ces documents sont trop longues pour les décideurs clés. En conséquence, la Coalition travaille actuellement sur de courtes notes d’information pour compléter ces documents. En parallèle, la CCES communique avec les décideurs principaux et le personnel du cabinet du ministre de l’ECCC pour poursuivre son plaidoyer. Plus d’informations à venir !
Si vous souhaitez en savoir plus sur la défense de l’eau douce au niveau fédéral, visitez le site de la site web de la Coalition canadienne pour des eaux saineset envisagez de devenir membre!