Prolifération d'algues nuisibles
Mesure du nombre de provinces et territoires dotés de programmes de surveillance de la qualité de l’eau permettant d’estimer le nombre de plans d’eau touchés par la prolifération d’algues
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Présentation
Outre ses répercussions environnementales, la prolifération d’algues est aussi préoccupante pour les ménages, les entreprises et les administrations qui dépendent des plans d’eau douce pour la consommation humaine, les loisirs et l’esthétisme. On parle ici d’éclosions massives tant de véritables algues que d’autres microorganismes assimilables (qui sont en fait des bactéries). Dans un cas comme dans l’autre, c’est l’excès de phosphore dans l’eau – principalement dû au ruissellement – qui est l’un des grands coupables de cette prolifération. Figurent aussi parmi les fautifs les changements climatiques, l’augmentation de la température de l’eau et les espèces envahissantes.
La prolifération d’algues est une menace pour plusieurs raisons, p. ex. :
- elle peut mettre en danger la vie humaine et animale (algues bleues);
- elle ajoute de la matière en décomposition qui obstrue les prises d’eau, pollue l’eau potable et abrite des bactéries pathogènes (Cladophora);
- elle fait gonfler les coûts de prise en charge.
Le lac Érié est sans doute l’un des lacs canadiens les plus connus à être aux prises avec un problème d’algues, mais cette prolifération se produit également dans un nombre important – et croissant – de plans d’eau douce à travers le pays. Cette « marée verte » a été la plus spectaculaire dans les lacs intérieurs de grande taille qui bordent le Bouclier canadien : les lacs Champlain, Ontario, Érié et Winnipeg ainsi que le lac des Bois. Nombre de lacs plus petits sont également touchés.
Malgré l’ampleur et la gravité croissantes du problème, on ne dispose toujours pas d’une estimation du nombre total de plans d’eau au pays aux prises avec une prolifération d’algues. Le gouvernement fédéral n’effectue aucune surveillance, et les approches adoptées par les agences provinciales compétentes varient considérablement. En outre, les méthodes de surveillance actuelles ne permettent pas d’estimer le nombre total de nappes d’eau touchées ni de comprendre la gravité des efflorescences en termes de superficie touchée, de durée ou de concentration des algues ou toxines. Aucune province ne fournit à ce jour de chiffre précis quant aux plans d’eau affectés sur son territoire. Il n’est donc pas possible d’estimer le nombre total de nappes d’eau au pays touchées par la prolifération d’algues dangereuses et nuisibles sur la base des données disponibles aujourd’hui.
Dernière mise à jour : Décembre 2019
Nombre de provinces et territoires dotés de programmes de surveillance de la qualité de l’eau permettant d’estimer le nombre de plans d’eau touchés par la prolifération d’algues
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Nombre de plans d’eau douce au Canada touchés par la prolifération d’algues : Inconnu, mais en hausse
Nombre de provinces et territoires dotés de programmes de surveillance de la qualité de l’eau permettant d’estimer le nombre de plans d’eau touchés par la prolifération d’algues
Provinces et territoires dotés de programmes de surveillance de la qualité de l’eau permettant d’estimer le nombre de plans d’eau touchés par la prolifération d’algues
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