Dans notre enquête 2021 sur les priorités du réseau, nous vous avons demandé où nous devrions consacrer du temps et des efforts pour acquérir des données dans notre système de mesure partagé au cours de l’année à venir.
Le Système de mesure partagé représente une vision collective qui nous guide vers la réalisation de notre objectif ambitieux que « toutes les eaux du Canada soient en bonne santé d’ici 2030 ». Il s’agit d’une stratégie pour unifier et harmoniser les activités de la communauté de l’eau douce, et pour mesurer concrètement nos progrès. La mesure partagée offre un moyen d’amplifier la portée de nos actions et indique comment votre travail en tant qu’organisations membres contribue à notre vision commune.
Mise à jour de trois mesures d’impact
Ce système unique, qui a fait l’objet de révisions successives par les défenseurs de l’eau douce depuis le lancement du réseau, se compose de 24 mesures d’impact.
Après avoir examiné les résultats de notre enquête 2021 sur les priorités du réseau, nous avons consacré des ressources à la mise à jour de deux mesures d’impact et à l’acquisition des données pour la première fois relative à une troisième mesure.
Pour la première fois, nous disposons de données sur la mesure d’impact des normes exécutoires sur la qualité de l’eau (*en anglais). Nous savons maintenant qu’aucune province ni territoire n’a actuellement de norme juridiquement exécutoire relative à la qualité des eaux de surface. Seuls six provinces et territoires ont des normes de qualité de l’eau, bien qu’elles ne soient pas exécutoires.
En ce qui concerne la mesure d’impact des politiques sur l’eau douce (*en anglais), sept gouvernements fédéral, provinciaux ou territoriaux ont adopté ou mis à jour une politique ou une loi sur l’eau douce datant de moins de dix ans. Cela étant dit, récemment, aucun gouvernement n’a adopté ou mis à jour en parallèle une politique ET une loi sur l’eau douce.
Enfin, nous sommes maintenant en mesure de comparer les données entre 2017 et 2021 sur notre mesure d’impact des avis concernant la qualité de l’eau potable (*en anglais). Le nombre total de communautés pour lesquelles nous avons enregistré des avis de non-consommation concernant l’eau potable en 2017 était de 1 128, tandis qu’en 2021, ce nombre est tombé à 978. Bien que cette tendance soit encourageante, il reste encore beaucoup de travail à faire — d’autant plus que les communautés autochtones sont touchées de manière disproportionnée. Alors que 10 % des avis de 2021 concernaient des communautés autochtones, seulement 1 % de la population du Canada vit dans les réserves des Premières Nations.
Que pouvez-vous faire ?
Si ces chiffres vous préoccupent et vous inspirent à défendre les intérêts de l’eau douce, ajoutez votre voix à la Coalition canadienne pour des eaux saines. La CCES plaide activement auprès du gouvernement fédéral pour un changement de politique sur l’eau douce et vous invite à répondre à cet appel à l’action !