DataStream évolue vers une expansion pancanadienne avec les Grands Lacs à bord

Carolyn DuBois habite dans la région de Toronto. Elle est très attachée à la ville, et la rivière Humber lui tient particulièrement à cœur. En tant que directrice générale du programme de l’eau de la Gordon Foundation,elle a joué un rôle clé dans l’extension de DataStream, une plateforme pour le partage de données ouvertes sur la santé de l’eau douce. J’ai parlé à Carolyn au moment où DataStream Grands Lacs a été lancé en ligne. Les Grands Lacs représentent le quatrième centre en accès libre pour le partage des données sur une plateforme qui comprend également le bassin du fleuve Mackenzie, le bassin du lac Winnipeg et le Canada atlantique. J’ai pu voir et entendre la joie de Carolyn – il s’agit d’une réalisation remarquable.

*(La transcription suivante de notre conversation a été modifiée par rapport à sa longueur et à sa clarté, mais l’essence du message de Carolyn a été préservée .)*

J’ai commencé par demander à Carolyn de me décrire l’histoire derrière DataStream Grands Lacs.

Carolyn : « Il y a environ neuf ans, on a commencé à créer le Datastream Mackenzie en concertation avec le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest. Au début, on ne pensait pas qu’on allait étendre DataStream au-delà du fleuve Mackenzie. Cependant, alors qu’on commençait à voir que les communautés de tout le pays faisaient face à des défis semblables en matière d’accès aux données, on a constaté que notre modèle serait pertinent ailleurs.

Je tiens à souligner qu’il y a beaucoup de groupes qui font un excellent travail sur les données, mais il fallait rassembler les données des Grands Lacs à la manière de DataStream. Cela signifie rassembler des données sur la qualité de l’eau provenant de diverses sources. On a obtenu un soutien d’Environnement et Changement climatique Canada et de Techno Nature RBC, et on s’est réuni l’an passé avec Lake Futures à l’Université de Waterloo pour rassembler des intervenants qui travaillent avec des données de la région des Grands Lacs. À partir de là, on a commencé à construire la plateforme. »

Ensuite, je voulais savoir ce que Carolyn a le plus apprécié au cours de ce processus.

Carolyn : « Pour moi, ce sont toujours les gens. Il s’agit de connaître tout le travail incroyable qui se déroule autour de la surveillance et de la recherche sur l’eau, et de trouver des alliés enthousiastes et passionnés qui souhaitent voir les données utilisées. Et en fin de compte, l’intention est de valoriser une prise de décisions plus concertée et de faire rayonner les efforts de la communauté.

Il y a de grands alliés dans la région des Grands Lacs – on a ADORÉ travailler avec Water Rangers ! La concertation s’est mise en place si vite, et c’était tellement cool de voir des groupes de Water Rangers se mettre en ligne. On a facilité une connexion entre nos systèmes respectifs afin que leurs groupes puissent contribuer automatiquement à DataStream.

J’ai aussi pris plaisir à voir des données provenant de ma région natale. Quand je fais la démonstration de DataStream maintenant, je peux montrer des données de ma maison d’enfance près de la rivière Humber. »

Puis je lui ai posé des questions sur les défis.

Carolyn : « Je pense qu’il y a un défi autour du volume de données. Il y a beaucoup à faire et on est encore une petite équipe. Essayer de trier et de déterminer les liens entre ces initiatives – identifier les bons points d’entrée – c’est complexe. Cela a été un défi et on n’en viendra jamais à bout complètement ! C’est ainsi que DataStream fonctionne, et ça me va, j’aime ça.

On lance également DataStream Grands Lacs durant la pandémie. C’est une différence majeure, et cela a été difficile. Dans toutes les autres régions, on est allé rencontrer des gens et on s’est assis avec les groupes communautaires. On a fait des rencontres Zoom cette fois-ci, mais ce n’est pas la même chose. À l’heure actuelle, ce dévoilement virtuel est comme un pré-lancement. On a l’intention d’organiser une célébration publique en présentiel et un lancement officiel l’année prochaine, lorsqu’on pourra faire plus du côté de la convocation. DataStream est une plateforme qui rassemble des données, mais elle rassemble également des PERSONNES. Lorsqu’on se réunit ensemble de cette manière, toutes sortes d’autres choses se produisent qui vont bien au-delà des données. On n’a pas eu l’occasion de voir ces heureux hasards se produire en format virtuel. »

J’étais curieuse de savoir si la pandémie a eu des effets positifs.

Carolyn : « Durant la pandémie, les gens avaient plus de temps à consacrer à faire le ménage, à organiser et à partager leurs données sur DataStream. Il s’agissait d’un impact négatif parce qu’ils n’étaient pas en train de surveiller l’eau – en particulier le premier été – mais les gens passaient plus de temps à travailler sur les données. L’autre aspect positif est qu’on a pu renforcer nos propres systèmes. Si on avait voyagé, ce travail aurait pris plus de temps. »

Pour finir, on a jasé de l’orientation future de DataStream Grands Lacs, et de TOUS les centres en accès libre de DataStream.

Carolyn : « Quelqu’un m’a demandé s’il y avait encore beaucoup de données à obtenir dans les Grands Lacs … La réponse est un énorme OUI ! On ne voit que la pointe de l’iceberg. Ceci est une invitation ouverte – on veut communiquer avec les gens ! On se voue à travailler avec des groupes qui ont des données, et on est très compétents en ce qui concerne ce genre de travail.

Et restez à l’affût – on annonce publiquement qu’on envisage une expansion pancanadienne au cours des prochaines années. Donc DataStream sera disponible dans tout le pays ! »

Si vous avez des données que vous souhaitez partager sur DataStream Grands Lacs ou si vous avez des questions à ce sujet, veuillez communiquer avec Cristina Cismasu.

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