La Coalition canadienne pour des eaux saines en visite sur la Colline

Quinze réunions. Dix-sept députés et fonctionnaires fédéraux. Douze représentants de la Coalition canadienne pour des eaux saines.

Deux journées de lobbying à Ottawa. D’innombrables semaines de préparation et de suivi.

Voici votre fenêtre sur la chorégraphie complexe qu’exige la défense de l’eau au niveau fédéral !

Five people stand in front of a wrought iron fence with a historic building and construction cranes in the background. They are all wearing jackets and smiling on a cloudy day. / Cinq personnes se tiennent devant une clôture en fer forgé avec un bâtiment historique et des grues de construction en arrière-plan. Elles portent toutes des vestes et sourient par temps nuageux.

De gauche à droite : Les membres du CCSF Mathieu Laneuville, Nicole Trigg, Andrew Stegemann, Coree Tull et Denise Cloutier devant la Colline du Parlement.

La Coalition canadienne pour des eaux saines (CCES) a passé deux journées de lobbying sur la Colline les 18 et 19 octobre, rencontrant des députés représentant quatre partis politiques fédéraux, ainsi que d’autres fonctionnaires fédéraux.

L’avance

Depuis sa création l’année dernière, la série d’actions de la coalition lui a permis de s’unifier et de diffuser son message d’une seule voix à Ottawa :

Une semaine avant d’arriver sur la Colline, quelques membres du CCASS ont également publié une article d’opinion dans le Hill Times. L’article présentait deux questions du CCSF dans le contexte environnemental et économique actuel, juste avant que les journées de lobbying n’aient lieu. Ces questions étaient les suivantes :

  1. Créer une agence canadienne de l’eau en tant qu’entité distincte (à l’instar de l’agence Parcs Canada) ;
  2. financer le plan d’action pour l’eau douce par un investissement historique d’un milliard de dollars sur cinq ans.

Journées de lobbying

Alt text: A group of seven people standing in an office, smiling at the camera. They are casually dressed and standing in front of a window with a building visible outside. A framed picture with small photos is on the wall. / Un groupe de sept personnes se tient dans un bureau, souriant à la caméra. Ils sont habillés de manière décontractée et se tiennent devant une fenêtre avec un bâtiment visible à lextérieur. Un cadre avec des petites photos est accroché au mur.
De gauche à droite : Andrew Stegemann, Coree Tull, la députée Laurel Collins, Justin Duncan, Roberta Webster, Nicole Trigg et Emily Hines dans le bureau de la députée Collins.
Alt text: Five people standing in an office, smiling for a group photo. Two flags and a poster titled Arctic Council are visible in the background. The group includes three men and two women, all wearing business-casual attire. / Traduction en français canadien : Cinq personnes debout dans un bureau, souriant pour une photo de groupe. Deux drapeaux et une affiche intitulée Conseil de lArctique sont visibles en arrière-plan. Le groupe comprend trois hommes et deux femmes, tous vêtus dune tenue habillée décontractée.
De gauche à droite : Nicole Trigg, Gia Paola, le secrétaire parlementaire Terry Duguid, Andrew Stegemann et Justin Duncan dans le bureau du député Duguid.

Ce type de travail consiste à établir des relations. Pour faire avancer une vision à grande échelle, les réunions en face à face sont très importantes. Une fois à Ottawa, les membres du CCSF ont rencontré des députés en petits groupes. Les mini-équipes du CCSF ont abordé chaque réunion avec une stratégie en tête, ayant planifié les questions qu’elles allaient faire avancer en fonction du député qu’elles rencontraient. Ces questions étaient, par exemple, les suivantes

  • Poser une question ou faire une déclaration à la Chambre des Communes au gouvernement (quelque chose à la fois). Elizabeth May (Parti vert) et Laurel Collins (NPD) l’ont déjà fait) ;
  • S’exprimer au sein de leur groupe parlementaire respectif en faveur du CCSF ;
  • S’exprimer publiquement ou rédiger un article d’opinion ;
  • Parler ou écrire une lettre au ministre de l’Environnement et du Changement climatique Steven Guilbeault et à la ministre des Finances Chrystia Freeland pour présenter les demandes et demander aux députés de leur parti de les signer.

Suivi

Ce type de travail est permanent et suit le rythme de la politique fédérale. Afin de rallier le plus grand nombre possible de députés et de fonctionnaires, les membres du CCSF ont effectué un suivi individuel après leur départ d’Ottawa. Dans de nombreux cas, ce suivi a nécessité la fourniture de documents. Par exemple, lors de nombreuses réunions, les députés ont demandé la preuve qu’il y avait un retour sur investissement pour le financement de l’eau. De retour chez lui, le CCSF s’est attelé à la rédaction d’un document de deux pages. document de deux pages pour expliquer pourquoi nous devrions investir dans l’eau et ce qui se passera si nous ne le faisons pas.

Prochaines étapes

Certains députés ont fait passer le message, comme Elizabeth May et Laurel Collins, et d’autres se sont engagés à écrire une lettre aux ministres, un engagement que nous suivons de près pour nous assurer qu’il se concrétise. Comme c’est toujours le cas dans les relations avec le gouvernement, le travail se poursuit et nous continuons à nous concentrer sur la création de l’Agence canadienne de l’eau et sur un plan d’action pour l’eau douce doté de ressources suffisantes, qui sont les meilleurs moyens pour le gouvernement de faire preuve de leadership dans le soutien à la salubrité des eaux dans l’ensemble du pays.

Si vous souhaitez suivre de plus près le travail du CCSF, inscrivez-vous en tant que membre ici. Si vous avez des questions sur les actions en cours ou passées, n’hésitez pas à contactez-nous.

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